Dimanche soir

     Programme traditionnel du dimanche, tuer le temps, et émerger progressivement. Contrairement à mon habitude doménicale, j'ai vu du monde. Je suis allé prendre un café avec Chiara et Patrick, je suis rentré à la maison, j'ai regardé Garden State, film qui m'a une fois de plus emballé, et avec les sous-titres et un bon son j'ai pu comprendre plusieurs blagues qui m'étaient restées obscures, la séance à laquelle j'avais assisté étant une vraie foire.
     Patrick m'appelle au secours, il veut sortir. Chiara me demande ce que je veux, je ne suis pas capable de lui répondre, et je me laisse encore porter par le flot des rêves. A peine chez eux, les voisins tapent à la porte. Une fille nous propose d'aller faire connaissance dans leur appart, Patrick ayant à peine brisé la glace dans l'après midi en leur demandant des feuilles. J'ai pu enfin vivre une expérience tirée tout droit des Lois de l'attraction. 2 filles Christina et May, puis d'autres personnes: Richard, Samy...
L'herbe rend Richard locace, il nous parle de tout ses problèmes. Il se demande pourquoi tout s'acharne contre lui. Il fait la fête dans les meilleurs endroits, avec les gens les plus fous, mais presque à chaque fois il a des ennuis avec les flics. Il n'arrive plus à se concentrer pour bosser, tout s'acharne contre lui. Il nous raconte une histoire qui lui est arrivée le semestre passé. Au cours d'une fête dans la maison qu'il louait, un gars a apporté un camescope. Dans la pièce 4 gars et une fille complétement bourrée. Elle reclamait de faire l'amour avec tous les gars. Je ne rentrerai néanmoins pas dans les détails, donnés par Richard, puisqu'on touche là au sordide le plus complet. La fille a fini par porter plainte, tout en reconnaissant avoir été consentante(?), depuis elle est en dépression, et maudit tous les gars impliqués dans l'affaire. Richard est quand même amusé par cette histoire hardcore. Selon-lui ce film n'était qu'un souvenir.
J'hésite en le rire et les larmes, tant cette histoire me parait impossible, dans les films certes, dans les fantasmes les plus lubriques, mais dans la vraie vie, voyons ?

Dada